Les sénateurs français demandent des règles flexibles pour les influenceurs cryptographiques

  • Les législateurs français préparent les fournisseurs d'actifs numériques aux restrictions sévères imposées par le règlement MiCA.
  • L'Assemblée nationale française avait précédemment interdit aux sociétés de cryptographie sans licence de l'AMF d'utiliser des influenceurs pour promouvoir leurs services.
  • L'amendement devrait être approuvé par l'Assemblée nationale et le Sénat avant de pouvoir être adopté.

De nouvelles propositions approuvées mercredi par la commission économique du Sénat français permettront aux influenceurs des médias sociaux de promouvoir les services et produits des entreprises de crypto-monnaie enregistrées comme Binance. Les sénateurs français ont une préférence pour des réglementations moins strictes que les législateurs de l'Assemblée nationale, qui ont récemment voté pour interdire aux influenceurs des médias sociaux de promouvoir les sociétés de cryptographie. sans licences.

La proposition, qui a été approuvé en commission et sera abordé lors de la réunion plénière du Sénat la semaine prochaine, permettrait aux sociétés de crypto-monnaie d'embaucher des influenceurs pour la promotion s'ils sont soit enregistrés auprès des autorités, soit titulaires d'une licence de leur part.

Selon une explication de la politicienne de l'Union centriste Amel Gacquerre, le plan du Sénat harmonise le projet de loi avec l'actuel Code de la consommation français. La proposition interdit également aux influenceurs de promouvoir les cosmétiques et les jeux d'argent.

La France, comme le reste de l'Europe, connaît une croissance des activités liées à la cryptographie. Le pays prévoit cependant de prendre des mesures pour empêcher l'industrie de devenir un Far West. L'Assemblée nationale annoncé en mars que les influenceurs ne sont autorisés à promouvoir que les services des projets de cryptographie qui ont une licence de l'Autorité des marchés financiers. Fait intéressant, aucune entreprise n'a la licence.

Les sociétés de cryptographie en France sont tenues de s'enregistrer auprès de l'AMF. Binance, eToro et Bitstamp se sont enregistrés auprès de l'autorité, mais aucun d'entre eux n'a reçu les licences requises pour embaucher des influenceurs pour une promotion payante. Mais le changement de termes assouplit la règle et permet aux entreprises enregistrées de tirer parti des influenceurs.

Les utilisateurs de crypto pensent que l'amendement du Sénat contribue à l'ambition du pays de devenir un hub de crypto.

Laurent Woriji
Laurent Woriji Auteur vérifié

J'ai couvert des histoires passionnantes dans ma carrière de journaliste et je trouve les histoires liées à la blockchain très intrigantes. Je crois que Web3 va changer le monde et je veux que tout le monde en fasse partie.

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